«Intervention divine» de Elia Suleiman est prévu pour le mercredi 19 octobre à 18h30. Sorti en 2002, le film est une critique ironique de l’effroyable situation géopolitique en Palestine.
Dans le cadre du festival «Jaou Photo 2022» (du 6 au 20 octobre) qu’il coorganise avec la Fondation Kamel-Lazaar (KLF), l’Institut français de Tunisie propose au public une série de films marquée par la projection du film «Visages et villages» de Agnès Varda et J.R. qui s’est tenue le 12 octobre.
Agnès Varda et J.R. ont des points communs : passion et questionnement sur les images en général et plus précisément sur les lieux et les dispositifs pour les montrer, les partager, les exposer. Agnès a choisi le cinéma.
J.R. a choisi de créer des galeries de photographies en plein air. Quand Agnès et J.R. se sont rencontrés en 2015, ils ont aussitôt eu envie de travailler ensemble, tourner un film en France, loin des villes, en voyage avec le camion photographique (et magique) de J.R.. Hasard des rencontres ou projets préparés, ils sont allés vers les autres, les ont écoutés, photographiés et parfois affichés. Le film raconte aussi l’histoire de leur amitié qui a grandi au cours du tournage, entre surprises et taquineries, en se riant des différences.
«Le sel de la terre» réalisé par Wim Wenders a été projeté hier. Un documentaire consacré au photographe Sebastião Salgado. Le réalisateur allemand, lui-même photographe, croise son regard avec celui de Juliano, le fils de Salgado qui l’a accompagné dans ses derniers périples, pour dévoiler sa vie et son travail.
Depuis quarante ans, le photographe Sebastião Salgado parcourt les continents sur les traces d’une humanité en pleine mutation. Alors qu’il a témoigné des événements majeurs qui ont marqué notre histoire récente : conflits internationaux, famine, exode… Il se lance à présent à la découverte de territoires vierges aux paysages grandioses, à la rencontre d’une faune et d’une flore sauvages dans un gigantesque projet photographique, hommage à la beauté de la planète.
Le public a pu découvrir, entre autres, le film «Titane» de Julia Ducournau, Palme d’or au Festival de Cannes 2021.
Destiné à un public de plus de 16 ans, le film raconte l’histoire d’un homme, soutenant être un enfant ayant disparu il y a plus de 10 ans auparavant, qui est réuni avec son père, un ancien pompier instable dans la vie. Il est ramené par les inspecteurs de la douane dans un aéroport; or, son arrivée coïncide avec une série de crimes inexpliqués dans la région.
«Blow Up» de Michelangelo Antonioni a été projeté samedi dernier au grand bonheur des cinéphiles. Sorti en 1966, le film est inspiré de la nouvelle «Les Fils de la Vierge» (Las babas del diablo) de Julio Cortázar.Il a obtenu la Palme d’or au Festival de Cannes en 1967.
Dans un parc de Londres, un jeune photographe surprend ce qu’il croit être un couple d’amoureux. Il découvre sur la pellicule une main tenant un revolver et un corps allongé dans les buissons…
Le programme cinématographique de «Jaou photo» se poursuivra, mercredi 19 octobre avec la projection, à 18h30, de «Intervention divine» de Elia Suleiman. Sorti en 2002, le film est une critique ironique de l’effroyable situation géopolitique en Palestine.
Un Palestinien vivant à Jérusalem, est amoureux d’une Palestinienne de Ramallah. L’homme est partagé entre son amour et la nécessité de s’occuper de son père, très fragile.
En raison de la situation politique, la femme ne peut aller plus loin que le checkpoint situé entre les deux villes. Les rendez-vous du couple ont donc lieu dans un parking désert près du checkpoint.
Bon festival!